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*Le harcèlement cybernétique en Haïti.*




Partant sur la définition classique du harcèlement, il est défini comme une violence répétée qui peut être verbale, physique ou psychologique. Le cyberharcèlement est tout simplement de l' harcèlement effectué dans le cyber espace. 

D'après «La revue des médias» ce dernier est souvent présenté comme un territoire virtuel, un espace à part, sans frontières, qui s’affranchirait des contraintes du monde physique, dont l’avènement du cloud renforce le caractère irréel. Cette représentation occulte toutefois la complexité d’un espace multidimensionnel, pour part intangible mais solidement ancré dans le monde physique, et traversé de conflits géopolitiques bien réels. 


En résumé, en tant qu' internaute, nos données personnelles, notre vie privée sont emboités dans le cyberespace. 


Selon les dernières estimations de *l'Union internationale des télécommunications*, 53,6 % de la population mondiale, soit 4,1 milliards de personnes, utilisaient Internet à la fin de l'année 2019. En d'autres termes 4,1 milliards de personnes sont exposés au cyberharcelement. 

Ici, en Haïti plus précisément le lundi 13 févier 2017, le Réseau des blogueurs d’Haïti (RBH) a dévoilé, au local de l’Institut français en Haïti (IFH), les résultats de l’étude sur l’utilisation d’Internet en Haïti. Cette étude, développée en 2016 par le RBH en partenariat avec Médias sociaux pour le développement (MésoDev), avait pour objectif de produire quelques données sur l’usage effectif d’Internet par les internautes haïtiens présents en Haïti ou resident à l'etranger.


Cette enquête ne nous a pas fourni les informations sur l’utilisation d’Internet par l’ensemble de la population haïtienne, mais plutôt est centrée sur qu'une portion de la population connectée, celle ayant répondu en ligne au questionnaire proposé début 2016. 277 participants ont répondu à l’enquête durant le premier semestre 2016.  Selon l’étude, Facebook, WhatsApp et Twitter sont les trois médias sociaux les plus utilisés en Haïti. Avec 97,5% d’utilisateurs, Facebook est le réseau social le plus utilisé en Haïti. WhatsApp est l’outil de messagerie instantanée par excellence en Haïti puisqu’il est utilisé par 93% des participants. Twitter est utilisé par 64% des participants, et arrive ainsi en troisième position des outils les plus utilisés. Instagram, réseau de partage de photos, est principalement utilisé par les plus jeunes, tout comme Youtube pour la vidéo. Près de la moitié des participants utilisent Internet plus de 20 heures par semaine.


Le harcèlement cybernétique est de loin le mauvais côté le plus fulgurant que la technologie apporte à l'ère moderne. Bien que le cyberharcèlement soit un risque  majeur puisque la moitié de la population mondiale est contrainte d'utiliser l'Internet. Quoique la première république noire soit un pays sous-développé, elle n'en est pas épargnée. Les victimes sont nombreuses en Haïti et à travers le monde. Et ceci, ils sont majoritairement des jeunes. Cependant, l'État Haïtien et certaines organisations engagées dans la lutte pour la protection du droit de la personne ont décidé d'éradiquer ce problème qui s'amplifie vertigineusement et s'enracine dans notre société comme un clou. Dans la quasi-totalité des foyers de socialisation.


Tout comme le harcèlement, le cyber harcèlement est basé sur diverses formes de discriminations. Nous pouvons citer l'apparence physique (poids, taille, couleur ou type de cheveux), le sexe (garçon jugé trop efféminé, fille jugée trop masculine, sexisme), l'orientation sexuelle ou supposée,un handicap (physique, psychique ou mental),un trouble de la communication qui affecte la parole (bégaiement, bredouillement),l'appartenance à un groupe social ou culturel particulier et même pour des centres d’intérêts différents.  


Le harcèlement globalement, est constitué d'aspects différents en fonction de l’âge et du sexe. En Haïti, généralement des jeunes filles sont victimes du cyberharcèlement, plus précisément de cybercriminalité. Leur photos nues sont divulguées sur Internet par exemple, des chantages sous toutes formes débouchant entre autres sur des agressions sexuelles, des violences psychologiques, des  meurtres, voir même des suicides.  


Refonte lève la voix, s'oppose à toute forme de discriminations. Afin que chaque individu évolue dans un millieu social et émotionnel sain.


La meilleure façon de prémunir contre le harcèlement cybernétique, c'est de passer le moins de temps que possible sur les réseaux sociaux, protéger aussi ses données. Et d'être en mesure de préserver votre vie privée, puisqu'une photo partagée sur Internet ne vous appartient plus. 


Les personnes victimes de cyberharcèlement, sont exposées à un choc émotionnel très violent. Si vous aussi, vous avez été victime. Nous vous conseillons de voir un psychologue, d'en parler pour être aider, pour vous en sortir…  


Ensemble, main dans la main nous luttons contre ces fléaux sociaux. Étant l'une des plus grandes sources de traumatisme pour la génération moderne.

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